top of page

"L'Assassin Royal", de Robin Hobb

Chroniqué par Juliette

 

Titre original: "The Farseer" - 4'867 pages au total

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



 

 

Un petit résumé mais sans "spoiler"

FitzChevalerie Loinvoyant est le bâtard du Prince Chevalerie et d'une femme du peuple. Il a été élevé loin de son père, sans que ce dernier ne connaisse son existence. À l'âge de 6 ans, il est "déposé" au château paternel par son grand-père, ce qui va causer le renoncement au trône de son père et le début des ennuis pour les Loinvoyant. 

De par sa position de "bâtard", Fitz représente un petit caillou dans les chaussures de beaucoup trop de monde à la cour. Il sera pris sous l'aile du souverain en place (son grand-père, le roi Subtil) et deviendra son Assassin. Aidé de Umbre, de Burrich, du Fou, d'Astérie, de Molly, d’Œil-deNuit, de Heur et de ses magies "personnelles" (le Vif et l'Art), Fitz va grandir, déjouer des complots, mourir, aimer, tuer et apprendre, tout cela dans le but de permettre à la dynastie Loinvoyant de perdurer.

Fitz va être confronté à des ennemis redoutables: qu'il s'agisse de son oncle (le prince Royal), des Pies, du peuple qui assassine les "vifiers", de la femme pâle, des pirates rouges ou encore des dragons, le monde semble s'être lié contre notre pauvre Fitzounet. Il lui faudra bien du courage (et des coups de pieds au derrière), pour réussir à venir à bout de ces treize tomes et peut-être trouver un peu de paix !

 

Les personnages

Les personnages sont nombreux dans cette saga mais à aucun moment je n'ai eu l'impression de m'y perdre dans les prénoms ou dans les histoires les concernant. J'ai adoré le personnage de Burrich, le  père de substitution de Fitz, qui est bourru, peu démonstratif mais toujours attentionné à sa manière et fidèle au vrai père de Fitz, le prince Chevalerie. J'ai aussi craqué pour le loup de Fitz, Å’il-de-Nuit, qui partage une relation "fusionnelle" avec son maître (mais je ne peux en dire plus, au risque de dévoiler une partie de l'intrigue). 

Molly et Umbre m'ont souvent énervé, mais ce n'est rien à côté de Fitz lui-même à qui j'ai eu envie de tordre le cou / donner des coups de pieds au derrière à de très nombreuses reprises pendant ma lecture tant j'avais l'impression qu'il enchaînait les bourdes. Mais je me suis réconciliée avec lui dans le dernier tome de cette saga, lorsque j'ai eu le sentiment qu'il reprenait sa vie en main pour de bon et qu'il arrêtait de se laisser flotter au gré des événements.

Je parle de ces quelques personnages, mais ils sont nombreux à m'avoir touchée et je me suis attachée à chacun d'eux. Personne n'est tout noir ou tout blanc dans le monde de Robin Hobb et j'ai vraiment apprécié cela. Chaque intervenant a son propre caractère, bien développé, je n'ai pas eu le sentiment de me retrouver face à des coquilles vides et ça a participé au plaisir que j'ai eu dans ma lecture. On s'accroche à tout ce petit monde et on ne peut pas s'empêcher d'enchaîner les pages, les chapitres et les livres afin de savoir comment tout va se terminer pour chacun d'eux. 

 

L'histoire

L'histoire (ou plutôt: les histoires) que nous conte Robin Hobb est palpitante, pleine de rebondissements, originale et cohérente avec le monde qu'elle nous décrit. J'ai tout de même eu à déplorer quelques petites longueurs par moment mais rien qui ne m'ait empêché de continuer ou d'avoir du plaisir à lire (en même temps, je crois que je ne connais pas un seul auteur qui arriverait à écrire 4'867 pages sans que le lecteur ressente quelques longueurs).

Je n'ai pas du tout l'habitude de lire des romans de type "Fantasy" (en dehors du "Seigneur des Anneaux", je suis une bille dans le domaine), mais j'ai été littéralement captivée par l'univers de l'Assassin Royal, par sa magie, ses dragons, son monde à tendance médiévale... Personnellement ça me donne envie d'approfondir ma découverte de cet univers littéraire et je pense que c'est quelque chose d'important à relever.

 

L'écriture

L'écriture de Robin Hobb est fluide, vraiment facile et rapide à lire. Je trouve que cette auteure a une plume très "littérale" et descriptive qui convient bien à son propos. On n'est pas dans le monde des fioritures linguistiques et de la poésie des mots et c'est peut-être le seul petit (minuscule, infinitésimal) bémol que je trouverais à cette saga.

 

Le "feeling général"

Et bien, le feeling général c'est évidemment que j'ai adoré me plonger dans les aventures de Fitz, que je n'ai pas réussi à lire un seul autre roman avant d'en avoir terminé avec cette saga et pour moi c'est un gage de qualité. Je ne mettrais tout de même pas Robin Hobb au même niveau que Tolkien, mais dans les auteurs contemporain et pour le peu que je connaisse du monde de la littérature fantastique, elle n'est pas très loin derrière. 

Une petite déception que j'ai ressentie (mais qui n'est pas du fait de Robin Hobb), c'est la nullité de la publication française de cette saga... J'ai vraiment eu le sentiment que les éditions "J'ai Lu Fantasy" me prenait pour une vache à lait de par le nombre de tomes dans la version française. J'ai également trouvé la qualité des couvertures assez moyenne et, comble de l'horreur, il y a une faute d'orthographe sur la couverture du tome 13 des aventures de Fitz ! (Si si, vous m'avez bien lu: une faute d'orthographe ! La honte internationale quand même là) J'ai même pris en photo cette monstruosité (je sais, je suis une vilaine rapporteuse), que je vous fait découvrir ci-dessous:

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


En conclusion, je vous conseille de courir chez votre libraire (mais vérifiez bien la couverture de votre tome 13 avant de l'acheter surtout ^^) et de dévorer à votre tour les aventures de Fitz, l'Assassin Royal. Bonne lecture à toutes et tous !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les Dernières Chroniques

Abonnez-vous pour recevoir les nouvelles du blog

Félicitations ! Vous êtes abonné

bottom of page