top of page

"Tempête blanche" de Preston & Child

Chroniqué par Juliette

 

 

 

Titre original: "White Fire" - Première publication en 2013

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un résumé mais sans "spoiler"

Corrie Swanson, la protégée de notre inspecteur Pendergast préféré, est aux prises avec la rédaction de sa thèse de fin d'études de l'Institut John Jay de Justice Criminelle: elle désire étudier les corps de prospecteurs miniers dévorés par un grizzly dans les années 1880. Se lançant à corps perdu dans cette quête, elle sera rejointe par son tuteur qui l'aidera à se sortir d'un (très) mauvais pas et mènera quant à lui une enquête sur de mystérieux incendies criminels et meurtriers se déroulant dans la ville-même où Corrie réalise ses recherches. Leurs enquêtes respectives et entrelacées les mèneront également sur les traces d'un manuscrit perdu du grand Arthur Conan Doyle: la dernière histoire de Sherlock Holmes, manuscrit mythique et jamais retrouvé du célèbre auteur.

 

Les personnages

Sans surprise nous retrouvons notre Pendergast bien-aimé et sa jeune protégée: Corrie Swanson, enquêtrice en herbe du haut de ses vingt ans. Nous connaissons déjà bien ces personnages et leurs personnalités respectives. Dans cet épisode des aventures de l'inspecteur, il est tout de même intéressant de voir leur relation évoluer et s'approfondir. S'ajoute à ces deux personnages un troisième personnage intéressant en la personne de Stacy Bowdree (ancienne militaire, héroïne de guerre, victime d'un syndrôme de stress post-traumatique) que nous retrouverons j'espère dans des ouvrages à venir car sa personnalité, sa force et sa fragilité (paradoxal mais vrai) m'ont touché.

Pour ce qui est des autres personnages je dois dire qu'ils ne sont pas plus "profonds" que cela et sortent peu des clichés du genre ("le chef de la police à la coupe des notaires de la ville", "la bourgeoise de bonne famille garante de l'ordre moral de sa communauté", "le jeune gosse de riche qui s'est rebellé contre l'argent de Papa et Maman", etc.). 

Cela ne m'a pourtant pas dérangé outre mesure tellement j'étais ravie de retrouver l'univers de Preston & Child associé à celui du grand Arthur Conan Doyle dont je suis une fervente amatrice. Quelle surprise de retrouver mêlé à cette histoire celle d'un mythique manuscrit de Conan Doyle et de voir sous mes yeux de téléscoper deux des plus fameux enquêteurs de la littérature policière ! 

 

L'histoire

Pour ce qui est de l'histoire je l'ai trouvée intéressante, haletante mais cependant un brin prévisible (j'avais deviné qui était le pyromane fou à peu près au premier quart du roman, bien que je me sois trompée sur ses motivations, ce qui a été une bonne surprise). Le mélange entre l'histoire relative à Arhtur Conan Doyle, l'enquête de Pendergast et les recherches concernant la thèse de Corrie est fluide et il est facile de suivre le propos des auteurs.

Comme toujours dans les romans de Preston & Child, j'ai ressenti des petits frissons de peur à certains moments et il m'a été difficile de déterminer si une pointe de paranormal n'allait pas faire son apparition dans l'histoire à un moment ou un autre, sentiment que j'apprécie dans le mesure où je suis finalement été détrompée (il me semblerait trop facile de tout mettre sur le dos du Diable, du démon ou d'un monstre quelconque dans ce type de roman: à quoi servirait donc un inspecteur ? Je suis du genre cartésienne et lorsque je lis un roman policier, je veux voir des policiers à l'oeuvre, pas des exorcistes).

 

L’écriture

Je n'ai pas grand chose de très original à vous raconter concernant l'écriture de ce roman: fluide, facile à lire, une bonne traduction française... C'est déjà pas mal et de toute manière, lorsque j'ouvre un roman policier, ce n'est pas pour lire de la poésie (sauf lorsque ce roman policier a été écris par Fred Vargas: c'est l'exception qui confirme la règle).

 

Le "feeling général"

Il ne s'agit certainement pas du plus grand roman de ces deux auteurs que j'adore et que sont Preston & Child, c'est peut-être d'ailleurs pour cette raison que je n'ai découvert sa sortie qu'il y a peu de temps, la presse spécialisée n'en ayant peu/pas fait mention.

Si vous cherchez cherchez un chef d'oeuvre de littérature policière, passez votre chemin et dirigez-vous plutôt vers Joël Dicker (un petit prodige d'auteur suisse qui me rendrait presque chauvine) ou alors vers l'éternel et fort à propos Arthur Conan Doyle.

Cependant si vous voulez passer un chouette moment à frissonner, ou si vous êtes comme moi un(e) inconditionnel(le) de Pendergast, je vous conseille tout de même de découvrir ce livre et, pourquoi pas, de venir me dire ce que vous en avez pensé après coup ! Lorsque j'apprécie un livre il est vrai que je me fiche que d'autres ne l'aient pas aimé, mais lorsque je n'en ai pas aimé un d'Amour vrai, je trouve intéressant de découvrir des perspectives opposées aux miennes.

 

À très bientôt pour une nouvelle lecture, chers(-ères)  ami(e)s Bibliophages !

 

 

Suivez-nous sur Instagram

Les Dernières Chroniques

Abonnez-vous pour recevoir les nouvelles du blog

Félicitations ! Vous êtes abonné

bottom of page